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    Chlamidia pneumoniae

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    Tuslanes


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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:20

    Bonjour à tous,

    Désolée d'être si peu active sur votre site que j'apprécie énormément et consulte fréquemment. Comme je le dis depuis le début, son seul 'défaut" à mon niveau, est qu'il traite de la SEP dans son ensemble et non seulement de l'IVCC. Ce n'est pas un problème et même un avantage mais d'un tempérament curieux je me laisse happer par toutes les interventions plus passionnantes les unes que les autres et passe des heures à décortiquer les liens, bref réalisable si à temps complet et impossible. Donc j'en viens à l'essentiel cette fois.

    Michel je publie un journal commencé ici mais que tu trouveras sur:

    http://www.ivcc.fr/le_journal_de_sylvie_lune_des_pionnieres_de_liv.html

    grâce à notre ami Jean Claude ou Alnama qui m'épaule pour cela en l'hébergeant sur son site.

    En ce qui concerne Chlamydia il ne sont que sur ma page FB, pour le moment, je fais un copier coller ici par la suite.

    Voici ce que je suggère aux personnes dans ton cas, bien que tu sembles averti, si cela peut aider:

    Avant de persuader un médecin de vous suivre et de vous prescrire des antibiotiques, il faut bien connaitre le sujet et les difficultés qui l'accompagnent. Beaucoup de théories ont été décriées par ignorance, intérêts divers mais surtout incompréhension. Cette bactérie est très peu connue et sa forme chronique encore moins que la forme aiguë. Votre médecin peut se lasser de vous suivre après une première tentative IVCC ou être inquiet et n'a pas forcément le temps de s'y consacrer. Cette bactérie ne s'oppose pas à l'IVCC et pourrait même en être une explication, donc on poursuit dans la même logique et non pas une direction opposée à l'aveuglette. Un autre extrait traduit pour argumenter:

    "Que rend Chlamydia Pneumoniae (Cpn) si difficile a éradiquer?

    - Bien qu'il peut commencer comme une infection respiratoire, le Cpn peut être porté à d'autres parties du corps et infecter beaucoup d'autres tissus, y compris le tissu des nerfs, du cerveau, des muscles, des vaisseaux sanguins et même les cellules d'immunité (macrophages).

    - Un cours simple antibiotique (de deux semaines) détruit seulement le Cpn dans une de ses trois phases de vie, permettant à la bactérie dans les autres stages de continuer l'infection.

    - Cpn contient au moins deux endotoxines (produits chimiques toxiques) qui causent des dégâts et l'inflammation de tissus, une réaction immunitaire chronique et charge toxique sur le corps.

    - Cpn ne survit qu'en parasitant les cellules auxquelles ils dérobent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, le Cpn utilise cette énergie pour se reproduire.

    - Le traitement consiste de prendre une combinaison d'antibiotiques, pour éliminer la bactérie dans toute les phases de sa vie, pour ne rien laisser qui pourrait ré-infecter.

    Mais commencer par demander une sérologie, même si elle n'est pas un élément diagnostic fiable pour la forme chronique qui ne se cache pas forcément dans le sang, peut se révéler importante pour le suivi et à titre comparatif et constituer un bon début de dialogue.

    Merci à tous de partager, c'est aussi une grande partie du traitement et un suivi qui peut bénéficier à chacun d'entre nous même si encore une fois nous serons tous différents face à la maladie.

    Et aussi:

    Effectivement il reste beaucoup de questions et il ne faut pas se lancer tête baissée. J'hésitais à communiquer à ce sujet car il peut paraître fastidieux et encore une fois les médecins ne se montrent pas à la hauteur, voire se sentent vexés et peuvent se braquer, sinon s'interposer. Et puis je voulais le maîtriser parfaitement avant. Mais je ne laisserai pas des patients se fournir sur le net ou suivre des traitements mal conduits au risque de nuire encore plus à leur santé sous prétexte que des médecins n'assument pas leur rôle, écouter et accompagner pour une meilleure santé, il en va de ma conscience, et sans elle pas de bonne santé au programme.

    Je vous suggère d'amorcer le sujet, de tâter le terrain positivement. Si vous avez un interlocuteur ouvert, il devrait au moins vous prescrire une sérologie, même si on leur a appris que 50% de la population est positive sans symptôme, il s'agit des symptômes de Pneumonie aiguë et non ceux chroniques qui nous concernent ici et inconnus de la plupart d'entre eux. Je soupçonne aux vues des premiers résultats que les jeunes SEP soient négatives sur ce que l'on sait détecter tout du moins, c'est avec le temps que l'on tirera des conclusions. Mais négative ne veut pas dire que la dame ne somnole pas ailleurs que dans le sang dans sa forme indétectable.

    Si votre médecin se braque, demandez lui de vous expliquer ses motifs et de justifier par écrit son refus, après tout il en est de sa responsabilité d'assumer son refus de soin et de votre droit de réclamer ce certificat. Vous pouvez l'interpeller en lui rappelant qu'il vous prescrit actuellement des immunosuppresseurs à tour de bras sans problème, qu'en sera t'il s'il s'avère un jour qu'une bactérie est responsable? non seulement il y a défaut de soin mais atteinte à vos défenses immunitaires qui vous permettent de lutter contre cette bactérie, en est-il conscient?

    Enfin dans tous les cas j'enregistrerais la consultation car plus tard ce ne sera pas à lui de prouver que vous ne l'avez pas alerté mais bien à vous d'avoir des documents le notifiant. Regardez autour de vous, l'amiante, le Médiator, les prothèses mammaires, le Distilbène et j'en passe, qui est ce qui paie le plus lourd tribut si ce n'est pas seul, le malade, non?

    Il ne faut pas perdre à l'esprit ce que certains hommes peuvent faire subir à d'autres sans même une once de culpabilité, votre santé c'est votre vie et personne n'a plus de droits dessus que vous-mêmes.


    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 20:32, édité 3 fois (Raison : Mise en forme)
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    Tuslanes


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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:27

    C'est re-moi,

    Bon pas top les copier-coller, j'aurais dû prévisualiser avant mais promis, je vais tenter de m'améliorer. C'est pour cela que je confie les parutions à Jean-Claude, ce n'est pas ma partie et je manque de temps pour fignoler.

    Comme promis je tente mes articles sur Chlamydia et demande votre indulgence pour la présentation copier-coller

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-76 LA SEP.... UNE MALADIE INFECTIEUSE?.


    par Sylvie Tuslanes, lundi 10 septembre 2012, 12:24 :

    C'EST LA RENTRÉE, QUOI DE NEUF? (SUITE)

    Trois points me semblent importants à partager après cet été, et ce dernier n'étant pas le moindre:

    3- LA SEP.... UNE MALADIE INFECTIEUSE?

    Il y a des années déjà, un Dr Homéopathe perspicace et critique envers notre système de santé, m'avait interpelée en avançant que, pour les membres de son groupe de travail, la SEP serait une infection. il m'avait même avancé qu'ils avaient eu des résultats intéressants en traitant des patients.

    Quand je l'ai de nouveau sollicité pour l'IVCC, il expliquait cette théorie par une infection de l'endothélium des vaisseaux, non pas en désaccord avec le Dr Zamboni, mais plutôt en complémentarité.
    Puis ce fut le tour de Marie Rhodes, un médecin auteur d'un livre pertinent sur l'IVCC, qui n'a que le seul défaut à mes yeux de n'exister qu'en version papier (pour la traduction de l'anglais uniquement). Dans cet excellent ouvrage, que je me suis procuré et qui peut vous soutenir lors d'entretiens avec des médecins, elle aborde l'éventualité d'une telle infection. Vous trouverez plus de détails sur:

    https://www.facebook.com/ccsvibook.

    Mais c'est surtout en lisant avidement chacune de ses interventions sur le site de ma super héroïne de l'IVCC, Joan, (https://www.facebook.com/pages/CCSVI-in-Multiple-Sclerosis/110796282297) que j'ai commencé à vraiment me pencher sur cette BACTÉRIE qui pourrait jouer un rôle dans notre malheur.
    Je pensais consacrer du temps aux cellules souches pour mieux maitriser le sujet mais, si ce n'est que partie remise, il m'a semblé plus astucieux d'étudier cette possible infection de nos cellules et son traitement avant de projeter un remplacement de celles ci.

    J'ai pu constater que beaucoup d'entre vous ont déjà travaillé sur cette question et ont écrit des remarques pertinentes, certains y ayant consacré du temps. Je remercie notamment l'équipe de ForSeps et en particulier Domyleen et Marie Pascale pour leurs recherches et la bibliographie complète, n'ayant pas trouvé grand chose en France avant.

    Donc si je récapitule ce que l'on a, reprenez-moi si je fais erreur:

    - Une BACTÉRIE: Chlamydophila pneumoniae CPn, et non un virus, qui est connue et que l'on sait traiter.

    - De nombreux porteurs mais une difficulté de diagnostic selon certains, laboratoire spécifique?

    - Une notion de contagion de la SEP.

    - Des études anciennes qui n'ont pas donné de suite mais ce ne serait pas les premières, Helicobacter Pylori par ex.

    - Une infection qui passerait au stade chronique et donc plus difficile à éradiquer.

    - Des suppositions sur le mode et le lieu d'action de la bactérie.

    - Un éventuel traitement par antibiotiques au long cours avec des protocoles singuliers.

    - Un antibiotique largement utilisé pour l'acné qui devient subitement dangereux et à prescription hospitalière obligatoire.

    - Et enfin pas de contradiction probante mais plutôt un renfort de la théorie Zamboni.

    De quoi intéresser la patiente que je suis, comme nombre d'entre vous qui s'interrogent. J'ai donc passé en revue les articles à ma disposition pour élargir des modestes connaissances et commencé à mener mon enquête auprès d'un monde médical encore une fois bien démuni. Rien de concret pour démonter cette éventuelle contamination et même plutôt des faits cohérents. Et le fait, qu'entre temps, je lise ceci:

    "12/06/2012 - Prescription hospitalière nécessaire pour délivrer la minocycline - La délivrance de la minocycline (Mestacine, Mynocine et génériques) est désormais soumise à la présentation d’une prescription hospitalière. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM) l’annonce dans une lettre aux professionnels de santé mise en ligne le 12 juin sur son site Internet. De plus l’usage de l’antibiotique est restreint aux patients âgés de plus de 8 ans et dans le traitement des infections microbiologiquement documentées des souches bactériennes résistantes aux autres cyclines et sensibles à la minocycline et pour lesquelles aucun autre antibiotique par voie orale ne paraît approprié."
    n'a fait que renforcer l'esprit curieux et rendu soupçonneux qui m'habite. Comme toujours je pense que, quoi qu'il en soit, nous avons tout intérêt à partager un maximum nos expériences car, une fois encore, on ne viendra pas nous chercher pour approfondir le sujet.

    Toute objection étant aussi appréciable qu'une confirmation, n'hésitez pas à exposer vos arguments contradictoires, c'est ce qui nous permet d'avancer.

    Je me lance: Chacune de mes "poussées" (troubles de la vision, diminution des autres sens tel l'odorat, névralgies faciales et oculaires, paresthésies, brouillards etc...le tout enrobé d'une grande fatigue) ont été attribuées, voir assimilées à des sinusites et otites chroniques. Résistantes à nombres de traitements antibiotiques classiques, il a fallu en venir aux macrolides et même aux injections de Rocéphine. Malgré plusieurs prélèvements purulents nez-gorge, aucun micro-organisme n'a pu être mis en évidence. Mon histoire est truffée d'associations entre système ORL et neurologique, une coïncidence ?

    A vous de vous exprimer, toute information viendra enrichir nos connaissances. MERCI.


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    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 21:06, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:33


    Bon cette fois j'ai prévisualisé mais ignore comment réorganiser l'article, alors je continue ma présentation copier-coller, tant pis pour vous, dsl

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-77: CHLAMIDIA PNEUMONAE


    par Sylvie Tuslanes, lundi 17 septembre 2012, 10:41 :

    Oui Mr le Professeur, j'ai bien révisé mes cours cet été et je suis même allé des années en arrière de l'IVCC, jusque il était une fois une bactérie......Vous voulez lire mon exposé?

    Il y a dix fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines dans le corps humain. La plupart de ces bactéries sont inoffensives ou bénéfiques pour l’organisme. La présence de bactéries dans l’intestin de l’Homme contribue à la digestion des aliments mais les bactéries fabriquent également des vitamines comme l’acide folique, la vitamine K et la biotine;

    Il existe cependant de nombreuses espèces pathogènes à l'origine de beaucoup de maladies infectieuses.

    Certaines conditions environnementales (paramètres physico-chimiques) influencent la croissance des micro-organismes. Parmi celles-ci figurent le pH (acidité et alcalinité), la température, la présence d’O2, de CO2, la disponibilité de l’eau.

    Regardons de plus près la vilaine bébête qui nous préoccupe ici:

    Chlamydophila pneumoniae (anciennement Chlamydia pneumoniae) est une espèce de bactéries du genre Chlamydophila. Chlamydophila pneumoniae provoque une forme de pneumonie.

    C. pneumoniae est une cause fréquente de pneumonie dans le monde entier, il est généralement acquis par des personnes autrement en bonne santé et est une forme de pneumonie communautaire. Parce que son traitement et le diagnostic sont différents de causes historiquement reconnus, tels que Streptococcus pneumoniae, pneumonie causée par C. pneumoniae est classé comme un «pneumonie atypique». Cette variété de pneumopathie ressemble à celle secondaire à mycoplasma pneumoniae. En effet l'hyperleucocytose (élévation des leucocytes qui sont une variété de globules blancs) n'est généralement pas retrouvée. D'autre part, ces patients ont déjà eu une atteinte des voies respiratoires supérieures s'accompagnant de toux, de fièvre et à l'examen l'auscultation apparaît minime et la radiographie peu significative. Sinusite correspondant à l'inflammation des petites cavités contenues dans les os du visage. Pharyngite (inflammation du pharynx) aiguë.

    En plus d'une pneumonie, C. pneumoniae provoque moins souvent plusieurs autres maladies. Parmi celles-ci ont,été citées méningo-encéphalite (infection et inflammation du cerveau et des méninges), l'arthrite, la myocardite (inflammation du cœur), et syndrome de Guillain-Barré.

    Plusieurs études ont évalué un lien possible entre C. pneumoniae et le cancer du poumon. Une méta-analyse des données sérologiques comparant l'infection de C.pneumoniae chez les patients avec et sans le cancer du poumon a donné des résultats suggérant qu'une infection antérieure soit associée à un risque légèrement accru de développer un cancer du poumon.

    Dans la recherche sur le lien entre infection à C. pneumoniae et l'athérosclérose et la maladie coronarienne, les tests sérologiques, analyse anatomo-pathologique directe des plaques et des tests in vitro suggèrent qu'une infection chronique à C. pneumoniae peut être un facteur de risque pour le développement des plaques d'athérome.
    L'infection à C. pneumoniae augmenterait l'adhérence des macrophages aux cellules endothéliales de l'aorte. Cependant, les données actuelles ne permettent pas de définir la fréquence à laquelle C. pneumoniae est trouvée dans le tissu vasculaire athéroscléreuse ou normal, elle ne permet pas de déterminer si l'infection à C. pneumoniae a un effet causal sur la formation de l'athérome ou s'il s'agit simplement d'un «passager innocent" dans ces plaques. Les plus grandes études qui ont étudié l'utilisation d'antibiotiques à titre préventif pour des maladies associées à l'athérosclérose, tels que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, n'ont pas montré de différence significative entre la prise d'antibiotiques et de placebos.

    C.pneumoniae a été trouvé dans le liquide céphalorachidien de certains patients diagnostiqués avec la sclérose en plaques (Sriram S, Stratton CW, Yao S, et al. (1999). "Chlamydia pneumoniae infection of the central nervous system in multiple sclerosis". Ann. Neurol. 46 (1): 6–14. doi:10.1002/1531-8249(199907)46:13.0.CO;2-M. PMID 10401775

    De nombreuses recherches sont en cours pour évaluer son rôle dans l'athérosclérose.

    IVCC: "Encore un facteur mis en cause dans la SEP qui s'attaquerait aux cellules endothéliales de nos vaisseaux, une piste qui tient la route malgré de nombreuses interrogations et à suivre de près"

    Que toute personne ayant des indices sur cette bactérie les partage, encore une fois nous ne devons compter en grande partie que sur nous-même si nous voulons vivre ces avancées et les offrir à nos enfants. MERCI.

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    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 21:25, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:35


    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-78 DÉTECTER CHLAMIDIA PNEUMONAE


    par Sylvie Tuslanes, vendredi 21 septembre 2012, 16:04 :

    Cette bactérie est notoirement difficiles à détecter chez les patients. Seuls quelques laboratoires dans le monde ont l'expertise mais chaque Laboratoire peut travailler avec ceux-ci et envoyer les analyses pour qu'elles soient réalisées à l'extérieur. En France nous sommes plutôt chanceux de ce coté et il n'y a pas de soucis, il faut compter environ une semaine pour obtenir le résultat.

    Caractéristiques et mise en évidence Les Chlamydia qui ne vivent qu'en parasitant les cellules auxquelles elles dérobent leur énergie nécessaire à leur fonctionnement, ne possèdent pas de paroi cellulaire ni de ribosomes. Les ribosomes sont des organelles de la cellule qui ont approximativement la forme d'une très petite sphère et dont le rôle est de décoder les séquences d'A.R.N. messager (d'ARN transportant les ordres de l 'ADN du noyau de la cellule) et d'assembler les acides aminés en chaînes constituant les protéines. La mise en évidence des Chlamydia nécessite une coloration dite Gram -. Les cultures de Chlamydia pneumoniae ne sont pas toujours faites dans les laboratoires courants. La mise en évidence de ce germe est basée sur la détection d'antigènes ou la recherche d'acide désoxyribonucléique (ADN) de Chlamydia pneumoniae. Cette détection ne se fait que dans les laboratoires de recherche spécialisés. On peut néanmoins doser les anticorps de Chlamydia en général mais pas spécifiquement de Chlamydia pneumoniae. Ce qui signifie que la différence entre les trois types de Chlamydia (trachomatis, psittaci, pneumoniae) n'est pas possible pour l'instant.L'utilisation de deux techniques bien connues des spécialistes que sont successivement l'hybridation de l'ADN et le marquage immunologique, ont permis également de mettre en évidence la caractéristique précédemment décrite.

    Selon le Dr David Wheldon (traduction google) :

    "La technique est un facteur limitant, et dire que vous n'avez rien isoler est difficile. Comme je le dis, si vous recherchez une aiguille dans une botte de foin pendant dix minutes et que vous constatez: «Je ne vois aucune aiguille", vous n'allez pas vraiment en parler beaucoup.

    S'il y a une telle relation forte entre la présence de Chlamydia pneumoniae et la sclérose en plaques, comment sa présence a été manquée par les chercheurs pendant tant d'années?. La réponse réside dans le fait que la découverte de Chlamydia dans le liquide céphalo-rachidien de patients atteints de SEP nécessite le développement d'un test très sophistiqué pour détecter une unique protéine qui se trouve sur la paroi cellulaire de l'organisme Chlamydia pneumoniae lui-même."

    Sur Wikipédia:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rologie

    IVCC: "En France, rien n'empêche de rechercher la présence de cette bactérie et nous n'avons rien à perdre à réclamer cette sérologie à notre médecin traitant ou autres. Nous avons plutôt tout à gagner car, si elle est positive, plutôt en faveur d'une infection chronique que récente dans notre cas, cela se traite, difficilement avec risques de séquelles tout de même, mais nous avons un traitement.

    IMPORTANT: mon but n'est pas de donner de faux espoirs mais seulement d'éviter un maximum de souffrances inacceptables. Il faut savoir que la SEP est multifactorielle et que les facteurs sont différents pour chacun d'entre nous. Alors si certains en cumulent beaucoup, d'autres n'en n'ont que très peu. Cette bactérie pourrait être un de ces facteurs et on ne peut se permettre de le négliger. Mais il peut se révéler absent et il faut considérer cela, comme l'absence de sténose chez certains. Mais ne jamais se décourager, même si c'est dans l'ombre, des médecins dignes de ce nom travaillent et avancent pour nous même si, il faut le souligner, trop souvent quand des proches sont concernés. Le principal est que leur but est louable et bénéfique pour tous les patients"

    Et ne pas oublier de partager......

    Chlamidia pneumoniae 548767_365125506902130_113270740_a


    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 21:36, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:37


    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-79 CONTAGION DE LA SEP


    par Sylvie Tuslanes, mercredi 26 septembre 2012, 09:10 :

    Un autre élément peut appuyer l'implication d'une bactérie dans la SEP, le caractère épidémiologique. Sans doute d'autres facteurs interviennent et car ce n'est pas puisqu'un membre d'une famille souffre d'une infection bactérienne contagieuse, que les autres vont forcément en être atteint ou tout du moins de façon assez sensible pour la ressentir. Et puis ici, c'est la chronicité de la maladie bactérienne qui serait impliquée dans la SEP.
    Mais le fait que l'on ai pu constater une contagion permet d'envisager un facteur infectieux, ce d'autant plus que la maladie prolifère dans certaines zones du globe ou elle se répand en cycles compatibles avec cette bactérie. A croire qu'elle se complaît dans un environnement propice et se transmet entre individus.

    Le Dr Wheldon nous parle de ceci très bien dans ce qui suit, malgré ma traduction google qui demande sans doute quelques rectifications.

    "L'épidémiologie de la sclérose en plaques a été bien étudiée dans les îles Féroé, où MS était inconnue jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
    Elle suggère un facteur transmissible acquis en début de l'adolescence, à partir de l'âge de 11 ans. [Kurtzke JF, Heltberg A. La sclérose en plaques dans les îles Féroé: une incarnation. J Clin Epidemiol. 2001 Jan;. 54 (1) :1-22] C'est l'âge où la séroconversion à C.pneumoniae commence souvent. Les deux autres micro-organismes évoqués pour déclencher MS - Virus de l'herpès humain 6 et le virus d'Epstein-Barr - semblent des candidats improbables lorsque cette preuve est considérée. HHV-6 est acquis par presque tous les individus à l'âge de trois ans. Séroconversion au virus d'Epstein-Barr se déroule en deux pics, l'un chez les très jeunes enfants et le second en fin de 'adolescence et l'âge adulte. En outre, les données des îles Féroé Kurtzke suggèrent un agent qui a provoqué des flambées à 13 ans d'intervalle: EBV, en raison de sa proximité et le mode de propagation personnelle, cause rarement des épidémies. L'agent qui a causé MS chez le féroïen semblait être assez inefficacement réparties, ce qui est compatible avec une infection causée par C. pneumoniae, qui est connu pour être transmis de façon inefficace et provoque ainsi des flambées éparses. En 2000, il y avait des domaines de l'ile Féroé sans trace de la SEP. [Kurtzke JF. La sclérose en plaques dans le temps et dans l'espace - indices géographiques pour causer. J Neurovirol. 2000; 6 Suppl 2: S134-40] Niki et Kishimoto, en ce qui concerne épidémies C.pneumoniae, note que «la transmission se fait uniquement après contact répété et à proximité..
    Petites épidémies peuvent survenir dans les ménages et les écoles où des personnes ont un contact étroit prolongé. Contrairement aux infections virales aiguës, il peut se propager lentement. [Niki Y, Kishimoto T. épidémiologie des pathogènes intracellulaires. Clin Microbiol Infect. 1996 mars; 1 Suppl 1:. S11-S13] En milieu urbain, la situation est différente de celle des populations insulaires: C.pneumoniae est omniprésent, l'infection est endémique et épidémies sont d'autant plus difficile à cerner."

    La Fondation Charcot fait référence à ces iles également:

    Une autre observation épidémiologique est l'existence de "points chauds", de "foyers" de SEP. C'est ainsi que deux îles, les Orkney et les Shetland, ont une prévalence respectivement de 309 et 184/105. Divers foyers ont été signalés également aux Etats-Unis, en Finlande et en Norvège. Il est difficile jusqu'à présent d'expliquer cette concentration particulièrement élevée de SEP dans un endroit précis. Les "épidémies" de SEP posent également un problème. Depuis la deuxième guerre mondiale, on a identifié plusieurs épidémies. L'une d'entre elles, la plus spectaculaire, concerne les îles Faroe dont la population est en majorité d'origine scandinave. Avant la guerre on ne connaissait pas de cas de SEP aux îles Faroe. Après l'occupation de l'île par les troupes britanniques (1940-1944), on a constaté l'apparition de cas cliniques de SEP chez certains habitants de l'île. On a donc établi un rapport entre l'apparition de la SEP et l'occupation de l'île par les troupes britanniques. Des études épidémiologiques successives aboutissent à l'hypothèse que des soldats, porteurs du facteur extérieur responsable de la SEP mais ne présentant aucun signe clinique, ont transmis ce facteur aux habitants des îles Faroe âgés de 11 à 45 ans après un contact d'au moins deux ans. La majeure partie des habitants "contaminés" n'ont pas développé de signe clinique mais quelques-uns, âgés de 11 à 45 ans, ont développé la SEP et constitué la première épidémie (1942-1945). Parmi eux, ceux qui avaient de 13 à 26 ans ont transmis à leur tour le facteur contagieux à d'autres habitants âgés de 11 à 45 ans, au sein desquels s'est développée une deuxième épidémie(1952-1963).Le même processus s'est alors répété donnant lieu à une troisième (1964-1975) et une quatrième épidémie (1980-1991). Il semblerait donc que la maladie puisse être transmise par des personnes non symptomatiques âgées de 13 à 26 ans, après un contact d'au moins deux ans. On en a également déduit que l'âge à partir duquel un individu devient susceptible d'être contaminé est de 11 ans. A noter que chaque vague d'épidémie est moins importante que la précédente."

    Les chercheurs ont tenté de traiter par antibiotiques ces épidémies mais, d'après ce que j'ai pu comprendre, l'arsenal thérapeutique étant restreint à l'époque aux pénicillines, ils auraient abandonné l'idée face à un échec. Hors nous savons aujourd'hui que pour venir à bout de Chlamydia P, il faut sortir l'artillerie lourde, ces occupants de nos cellules étant aussi armés sinon plus que les occupants de ces îles.

    Tout contact probable et prolongé avec cette bactérie serait susceptible de favoriser une SEP. Donc si votre historique peut confirmer un lien avec une infection du système ORL, voir pulmonaire, et des exacerbations de vos symptômes de SEP , peut être pourriez-vous en parler ici ou avec votre médecin traitant. De plus une sérologie de Chlamydia Pneumoniae, même si elle ne prouve rien, peut tout de même orienter vers un traitement par défaut.

    A nous de mener notre propre résistance face à l'occupant.


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    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 22:00, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
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    Message  Tuslanes Dim 28 Oct 2012 - 15:42


    Et le dernier, sans oublier un MERCI aux membres de ce groupe qui m'ont bien souvent permis d’étayer mes connaissances quand ils n'en sont pas l'origine. MariePascale, Domyleen, Fred notamment, MERCI

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-80 UNE SEP BACTERIENNE OUI, NON, PEUT ETRE, POURQUOI PAS....


    par Sylvie Tuslanes, jeudi 11 octobre 2012, 23:38 :

    En ce qui concerne la bactérie CHLAMYDIA PNEUMONIAE Toutes les études anciennes n'ont pas donné de suite mais ce ne serait pas les premières, Helicobacter Pylori par ex.

    Des chercheurs ont pensé à l'implication d'une bactérie dans la SEP mais, hormis des moyens insuffisants pour la détecter et aussi le peu d'antibiotiques disponibles à leur époque (pénicilline uniquement), des personnages imbus d'un savoir supérieur n'ont pas daigné les accompagner et n'ont, au contraire, eu de cesse que de les ridiculiser. Bref nos innovateurs sont encore passés pour des illuminés sans que l'histoire ne serve de leçon, cela me rappelle quelque chose.

    L’histoire est faite par les hommes, mais ils ne la font pas avec leur cerveau. Les idées qui naissent de leur intelligence consciente ne jouent qu’un rôle insignifiant dans la marche des événements. Joseph Conrad (1857-1924).

    L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de 'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer. G.W.-Hegel (1770-1831).

    Pourtant l'histoire d'Helicobacter Pylori pourrait faire tilt sur des neurones avertis mais ils doivent être contaminés par la bactérie Vaniteuse, vous savez celle que l'on détecte sans problème rien que dans le regard, si si je suis certaine que vous l'avez déjà croisée, elle se montre intraitable. Donc pour ceux non contaminés par cette dernière ou tout du moins asymptomatiques, reprenons l'histoire de notre Hélicobacter Pylori.

    Helicobacter pylori est une bactérie qui infecte la muqueuse gastrique.

    80% des ulcères gastro-duodénaux sont causés par des infections de H.pylori1, même si, chez beaucoup d'humains infectés, la maladie reste ASYMPTOMATIQUE. H. pylori est une bactérie très commune (trouvée chez 50% des humains). Elle vit exclusivement dans l'estomac humain et est la seule bactérie connue pouvant survivre dans un environnement aussi acide.

    En 1875, des scientifiques allemands découvrirent une bactérie hélicoïdale dans des estomacs humains. Celle-ci ne pouvant être cultivée, les recherches la concernant furent finalement abandonnées.
    Cette bactérie fut redécouverte en 1982 par deux chercheurs australiens, J. Robin Warren (pathologiste) et Barry J. Marshall (gastroentérologue), qui isolaient et cultivaient des organismes à partir d'estomacs humains. Dans leur publication originelle, Warren et Marshall soutinrent que la plupart des ulcères stomacaux et gastriques étaient causés par une infection de cette bactérie, et non par le stress ou la nourriture épicée, comme on le pensait auparavant. Cette découverte leur valut le prix Nobel de physiologie et de médecine 2005.

    Certains pensent que la communauté médicale mit du temps avant de reconnaître le rôle de cette bactérie dans les ulcères gastriques, pensant qu'aucune bactérie ne pouvait survivre bien longtemps dans l'environnement acide de l'estomac. Après que des études omplémentaires eurent été réalisées, dont celle durant laquelle Marshall INGURGITA un tube à essai de H. pylori, contracta une gastrite (il n'eut pas la patience d'attendre le développement d'un ulcère) et se soigna avec des antibiotiques, la communauté médicale commença à changer d'avis. En 1994, les National Institutes of Health publièrent un texte soutenant que la plupart des ulcères gastriques récurrents étaient causés par H.pylori, et recommandait que des antibiotiques soient inclus dans le traitement.

    Ce type de changement de paradigme dans notre façon de comprendre et de traiter la maladie provoque souvent des dissensions dans les rangs. Et ce ne serait pas la première fois qu'une théorie radicale a été rejetée par la médecine traditionnelle. Dr Maryanne Demasi.

    IVCC: " Aberrant ce monde ou des érudits doivent s'inoculer des maladies pour prouver que les traitements qu'ils ont découvert peuvent soigner, voire sauver des vies. Pas besoin de faire de grandes études pour le diagnostiquer bien malade. Alors si je ne vous conseillerais pas d'espérer avoir une infection ou une sténose, je pense que rien ne coûte dans un premier temps, d'au moins vérifier leurs absences et sinon de les traiter et surtout d'en parler à vos médecins. Nos vies nous appartiennent avant tout et personne ne peut nous opposer la science infuse, nos questions sont légitimes et essayer d'y répondre au mieux avec pour seul objectif l’intérêt des malades avant tout, est un devoir. Parce que si je compte bien, 1982-2005 cela fait 23 ans et depuis 2006 que le Dr Wheldon nous soumet Chlamydia dans la SEP, cela ne fait QUE 6 ans, au moins on a tout le temps de comprendre pourquoi on nomme les malades PATIENTS. Subir la maladie est un fait, en supporter les aléas infondés est tout autre et surtout injustifié. Il me semble que chaque souffrance aussi courte soit elle se doit d'être évitée et soulagée, alors quand on parle d'années....J'ai lu quelque part que la prise en compte de la dimension douloureuse, physique et psychologique
    des patients, et le soulagement de la souffrance, doivent être une préoccupation constante de tous les intervenants, non?"


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    Dernière édition par Fred1208 le Dim 28 Oct 2012 - 22:30, édité 1 fois (Raison : Mise en forme)
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    Message  Domyleen Dim 28 Oct 2012 - 20:46



    Whaooouu! Le message de Sylvie!!! Super intéressant!! (j'avais déjà lu quelques pages de ton journal, Sylvie, et comme TOUT est interessant, j'y passe du temps ...

    Merci pour toutes ces infos tellement qui ont nécessité beaucoup de recherches et de travail!!

    C'est vraiment un parcours du combattant, et, je suis d'accord, c'est à chaque patient de se battre tout seul ...

    Mais les résultats sont là, pour toi, et ton journal donne beaucoup d'espoir ... Merci pour ta participation!!

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    Message  Domyleen Lun 29 Oct 2012 - 0:17



    J'ajoute ici, dans "C.Pneumoniae", ce lien vers un fil sur le même sujet (et qui était resté coincé dans le topic CCSVI):

    http://www.forseps.org/t1888-un-role-possible-de-c-pneumonia

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