Un article du Dr Patrick Pelloux (urgentiste qui avait tiré la sonnette d'alarme lors de la canicule 2003)Charlie Hebdo de cette semaine:
"La revue indépendante Prescrire s'est posée une question lors d'un colloque en octobre dernier avec UFC Que Choisir?:Qui paye les associations de malades et quels liens avec les labos?
Depuis la polémique est vive entre cette revue et, entre autre l'Association française des diabétiques.
Fort justement cette revue s'inquiète que la loi Bachelot, dite "Hôpital, patients, santé et territoire" donne la possibilité aux laboratoires pharmaceutiques de se lancer dans l'observance et l'éducation des malades. La direction de Prescrire souligne le danger du financement par les labos des associations de malades. Le lien d'intérêts entre les labos qui font les traitements et les malades qui les absorbent est tout aussi contestable que les conflits d'intérêt entre les médecins et les industries pharmaceutiques.
Il faut arrêter de parler de qualité des soins lorsque la vraie raison est de permettre aux labos de surveiller les consommateurs pour être sûrs qu'ils prennent bien leur traitement. Les questions taboues sont: comment les labos font du forcing auprès des députés pour qu'ils votent les lois leur permettant de gérer le diagnostic par les médecins, de surveiller la vente par les pharmaciens et la Sécu, et de surveiller le malade qui devient un peu leur producteur de profit. S'inquièter de l'indépendance des associations de malades, c'est comme se garantir de la liberté du malade. La science médicale n'est pas à orienter en fonction des actions des labos. Ce n'est absolument pas aller contre les associations de malades que de mettre le nez dans leur indépendance. Elles sont utiles comme celles qui se sont battues pour les traitements du Sida."
Je pense que Forseps s'inscrit effectivement dans cette indépendance, ce qui n'est pas le cas des associations de malades de la SEP. Nous avons encore pu le constater avec le post d'Alain et les financements de Biogen à l'association Notre sclérose.
C'est cette différence qui, à mon sens, doit être mise en avant pour communiquer...par contre nous n'avons pour l'instant aucun statut, difficile alors de passer à l'action. Mais chaque chose en son temps, nous avons déjà beaucoup avancé en quelques semaines...alors continuons.
"La revue indépendante Prescrire s'est posée une question lors d'un colloque en octobre dernier avec UFC Que Choisir?:Qui paye les associations de malades et quels liens avec les labos?
Depuis la polémique est vive entre cette revue et, entre autre l'Association française des diabétiques.
Fort justement cette revue s'inquiète que la loi Bachelot, dite "Hôpital, patients, santé et territoire" donne la possibilité aux laboratoires pharmaceutiques de se lancer dans l'observance et l'éducation des malades. La direction de Prescrire souligne le danger du financement par les labos des associations de malades. Le lien d'intérêts entre les labos qui font les traitements et les malades qui les absorbent est tout aussi contestable que les conflits d'intérêt entre les médecins et les industries pharmaceutiques.
Il faut arrêter de parler de qualité des soins lorsque la vraie raison est de permettre aux labos de surveiller les consommateurs pour être sûrs qu'ils prennent bien leur traitement. Les questions taboues sont: comment les labos font du forcing auprès des députés pour qu'ils votent les lois leur permettant de gérer le diagnostic par les médecins, de surveiller la vente par les pharmaciens et la Sécu, et de surveiller le malade qui devient un peu leur producteur de profit. S'inquièter de l'indépendance des associations de malades, c'est comme se garantir de la liberté du malade. La science médicale n'est pas à orienter en fonction des actions des labos. Ce n'est absolument pas aller contre les associations de malades que de mettre le nez dans leur indépendance. Elles sont utiles comme celles qui se sont battues pour les traitements du Sida."
Je pense que Forseps s'inscrit effectivement dans cette indépendance, ce qui n'est pas le cas des associations de malades de la SEP. Nous avons encore pu le constater avec le post d'Alain et les financements de Biogen à l'association Notre sclérose.
C'est cette différence qui, à mon sens, doit être mise en avant pour communiquer...par contre nous n'avons pour l'instant aucun statut, difficile alors de passer à l'action. Mais chaque chose en son temps, nous avons déjà beaucoup avancé en quelques semaines...alors continuons.
