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    Virus JC : p'tet un collégue qui s'ignore ? Malgré nous, il serait là !

    Tao
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    Message  Tao Lun 5 Juil 2010 - 17:43

    Virus JC :


    Définition

    Le virus JC semble est particulièrement fréquent dans la population générale. En effet, sa séroprévalence c'est-à-dire les réactions immunitaires entre autres, qu'il engendre au sein de l'organisme et en particulier dans le sang, serait de
    50 à 60 %.
    Ce virus est susceptible de rester latent à l'intérieur de l'encéphale depuis l'enfance et être réactivé alors que le patient présente une défaillance de ses défenses immunitaires (à médiation cellulaire) en particulier en cas de sida. Environ 4 % des patients atteints de sida seraient atteints. Le virus JC réapparaît également à la suite d'une transplantation d'organe.

    Le virus JV est une variété de virus appartenant à la famille des papovaviridae (papovavirus ou polyomavirus) sans doute à l'origine de la leuco encephalopathie multifocale progressive. Ce virus (pour les spécialistes à ADN ou DNA), à cause d'une défaillance du système immunitaire du patient, voit son action favorisée, à la suite de la maladie sanguine initiale ou d'une transplantation rénale entre autres.

    Les oligodendrocytes, quant à eux, sont également augmentés de volume et leur noyau contienne des particules qui virus JC.

    Le terme de leucoencéphalopathie désigne de façon globale toutes les atteintes de la substance blanche du cerveau. La leucoencéphalopathie multifocale progressive quant à elle est une pathologie cérébrale qui survient à la suite de complications de maladie hématologique (touchant le sang) ou du système réticulo-endothélial, et le plus souvent maligne. Cette maladie se caractérise par la présence du virus J.-C. (voir ci-après) qui peut rester latent dans l'encéphale depuis l'enfance et être réactivé lors d'une défaillance du système immunitaire (exemple du sida).

    La leucoencéphalite multifocale progressive touche environ 5 % des patients atteints du SIDA.

    Causes

    La majorité des patients impliqués (plus de 90 % d'entre eux) présente un système immunitaire déficient. Environ 60 à 65 % des leucoencéphalites multifocales progressives actuellement diagnostiquées se voit chez des patients atteint par le virus de l'immunodéficience humaine (SIDA) il semble qu'environ 1 % des cas de sida développe cette pathologie.
    Les virus JC ont également été mis en évidence chez les personnes ayant subi une transplantation de rein (greffon rénal).[/size]

    Symptômes


    • Troubles du langage et ou de la compréhension

    • Troubles moteurs

    • Troubles sensitifs

    • Troubles psychiques se caractérisant par des confusions mentales suivies d'une détérioration intellectuelle, de modification de la personnalité

    • Apparition, souvent par la suite, d'une paralysie (hémiplégie : paralysie de la moitié du corps) ou d'autres déficit de la motricité (dans 70 % des cas)

    • Troubles visuels (45 %) se caractérisant par une hémianopsie (perte ou diminution de la vue dans une moitié du champ visuel d'un oeil ou le plus souvent des 2 yeux)


    Analyses médicales

    L'analyse du liquide céphalorachidien ne montre pas d'anomalies si ce n'est une légère augmentation de la concentration en protéines (hyperprotéinorachie) et une augmentation des immunoglobulines G. (variété d'anticorps).
    La PCR est une analyse de laboratoire hautement sophistiquée qui permet de détecter l'acide désoxyribonucléique du virus J.-C. (voir ci-dessus) dans le liquide céphalo-rachidien.
    Les biopsies de type stéréotaxique, c'est-à-dire très précise du cerveau, permettent dans certains cas de mettre en évidence présence de virus JC.


    Evolution de la maladie
    L'évolution est généralement fatale en quelques mois, à part pour un très petit nombre de patients
    Traitement
    Aucun traitement n'est réellement efficace contre cette maladie. Différents essais ont été effectués en utilisant la cytarabine par voie intraveineuse ou par voie Intrathécale, associée ou pas à l'alpha Interféron.


    Source :
    http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/virus-jc-5442/traitement.html


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    Message  Domyleen Jeu 26 Aoû 2010 - 23:39



    Information ELAN/BIOGEN:

    August 24, 2010
    Eastern Daylight Time



    Données préliminaires venant appuyer le test d’investigation sur les anticorps anti-JCV publiées dans les Annals of Neurology (Annales de neurologie)



    -- Études cliniques en cours visant à évaluer plus précisément le potentiel du test en termes de stratification du risque chez les patients traités par TYSABRI --

    WESTON, Mass.--(BUSINESS WIRE)--
    Biogen Idec (NASDAQ: BIIB) et Elan Corporation, plc (Bourse de New York : ELN) ont annoncé, ce jour, la publication, dans les Annals of Neurology, de données portant sur un test d’investigation en deux étapes, visant à détecter les anticorps anti-JCV (virus JC) dans le sérum et le plasma humain. Ce test fait actuellement l’objet d’une évaluation dans le cadre d’études cliniques, en tant qu’outil potentiel de stratification du risque chez les patients traités par TYSABRI® (natalizumab). Les données issues de cette analyse préliminaire ont été publiées en ligne et seront intégrées à l’édition du mois de septembre du journal.

    «Nous pensons qu’un test permettant de détecter les anticorps anti-JCV pourrait nous être utile dans nos efforts de stratification du risque qu’ont ces patients de développer une LEMP. Ce test pourrait également modifier la gestion clinique des patients souffrant de SEP»

    La détection des anticorps anti-JCV peut permettre de segmenter les patients dans différents groupes en fonction du risque élevé ou faible de développer une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), infection rare mais grave du cerveau. Pour développer une LEMP, on estime que le patient doit présenter une convergence des facteurs viraux et environnementaux, l’un étant positif pour les anticorps anti-JCV.

    L’article décrit le développement et les efforts de validation fournis à ce jour, ainsi que les découvertes préliminaires relatives à la prévalence des anticorps anti-JCV chez les patients atteints de sclérose en plaque (SEP), et participant à l’étude sur la sécurité de redosage et traitement par TYSABRI (STRATA). Des échantillons de plasma et de sérum, prélevés sur 17 patients traités par TYSABRI et diagnostiqués ensuite avec une LEMP, ont également été analysés. Ces données ont révélé que les 17 patients étaient positifs pour les anticorps anti-JCV avant l’apparition de la LEMP.

    « Nous pensons qu’un test permettant de détecter les anticorps anti-JCV pourrait nous être utile dans nos efforts de stratification du risque qu’ont ces patients de développer une LEMP. Ce test pourrait également modifier la gestion clinique des patients souffrant de SEP », indique Alfred Sandrock, M.D., Ph.D, et vice-président senior du département de recherche et développement en neurologie de Biogen Idec.

    « Ces données viennent appuyer nos études cliniques en cours visant à évaluer l’utilité clinique de ce test et nous encouragent à mitiger plus avant le risque rare pour les patients traités par TYSABRI de développer une LEMP. »


    À propos de l’étude

    L’étude a été menée afin de développer un test d’immunoabsorption enzymatique (ELISA) permettant de détecter les anticorps spécifiques au virus JC chez les patients souffrant de SEP, et d’évaluer son utilité potentielle dans l’identification des patients présentant un risque élevé ou faible de développer une LEMP.

    Un test en deux étapes a été mis au point pour détecter et confirmer la présence d’anticorps anti-JCV dans le sérum et le plasma humain. Ce dernier s’est révélé sensible et spécifique. Les valeurs seuil de la méthode ELISA ont été établies, d’un point de vue statistique, au moyen d’échantillons de plasma et de sérum prélevés sur un total de 831 patients avec récidive de SEP et participant à l’étude STRATA. L’étude STRATA est une étude ouverte, à bras unique, multinationale dans le cadre de laquelle tous les patients reçoivent du TYSABRI pendant 48 heures toutes les quatre semaines.

    Le test a ensuite servi à déterminer la présence d’anticorps anti-JCV chez les patients souffrant de LEMP et traités par TYSABRI, sur lesquels des échantillons de sérum avaient été prélevés 16 à 180 mois avant que la LEMP ne soit diagnostiquée.
    Dans l’évaluation, 53,6 % des patients souffrant de SEP dans l’étude STRATA ont été testés positifs pour les anticorps anti-JCV, avec un intervalle de confiance à 95 % situé entre 49,9 et 57,3 %. Le taux de faux-négatifs était de 2,5 %. À noter que tous les échantillons de sérum pré-LEMP, prélevés sur 17 patients traités par TYSABRI et diagnostiqués ensuite avec une LEMP, étaient positifs pour les anticorps anti-JCV.

    Ces résultats étaient significativement différents de ceux de l’analyse de l’étude STRATA (p<0 ,001) qui indiquait une séropositivité de 53,6 %.

    L’article, intitulé « Anti-JC Virus Antibodies: Implications for PML Risk Stratification » (Anticorps anti-JCV : implications pour la stratification du risque de LEMP) est disponible en ligne et sera publié dans l’édition du mois de septembre des Annals of Neurology, Volume 68, Numéro 3.

    A propos de TYSABRI:


    TYSABRI est un traitement homologué dans plus de 45 pays. Il est approuvé pour les formes récurrentes de SEP aux États-Unis et de SEP récurrente-rémittente dans l’Union européenne.

    Des données issues de la Phase III de l’essai AFFIRM souligne la très grande efficacité du TYSABRI. D’après ces données, publiées dans le New England Journal of Medicine, le traitement au TYSABRI a entraîné au bout de deux ans une réduction relative de 68 pourcent (p<0.001) du taux de rechute annualisé comparé au placebo et a réduit le risque relatif de progression de l’invalidité de 42 à 54 % (p<0.001).

    TYSABRI augmente le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), une infection virale opportuniste du cerveau, entraînant généralement la mort ou une invalidité sévère. Le risque de LEMP augmente proportionnellement à la durée du traitement. Il augmente également si le traitement par TYSABRI a été précédé par la prise d’immunosuppresseurs. Ce risque supplémentaire ne dépend pas de la durée du traitement. D’autres effets indésirables graves ont été observés chez les patients traités avec TYSABRI, comme des réactions d’hypersensibilité (par ex. anaphylaxie), et des infections, y compris les infections opportunistes et autres infections atypiques. Des lésions hépatiques graves sur le plan clinique ont été signalées chez les patients traités au TYSABRI après la mise sur le marché. Les effets indésirables chez les patients atteints de SEP sous TYSABRI sont : maux de tête, fatigue, réactions liées à la perfusion, infections des voies urinaires, douleurs au niveau des articulations et des membres et éruptions cutanées.
    TYSABRI est commercialisé conjointement par Biogen Idec Inc. et Elan Pharmaceuticals, Inc. Pour plus d’information sur TYSABRI, consulter les sites www.tysabri.com, www.biogenidec.com ou www.elan.com, ou téléphoner au 1-800-456-2255.

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